Notre jardin expérimental, ensoleillé et clos de "murs", à Gétigné, un an et demi après sa plantation
- Caroline Guette-Marsac
- il y a 2 jours
- 3 min de lecture
Retour en images sur le jardin expérimental ensoleillé que nous avons imaginé et créé de toutes pièces à l'automne 2023.
Retrouvez sur notre blog les différentes étapes de création de ce jardin :
depuis la conception du projet
en passant par la phase de chantier
jusqu'au premier état des lieux à l'été 2024
La plantation de nombreuses vivaces variées, de graminées, bulbes et annuelles a permis de donner rapidement un bel aspect foisonnant en attendant que les arbustes et les arbres prennent pleinement leur essor.
Au bout d'un an et demi, le bilan est très positif.
La faune et la flore se sont installées dans ce jardin trop longtemps négligé. Par "jardin négligé", entendons-nous : il était question d'un jardin non planté et tondu régulièrement mais qui n'a visiblement pas eu à subir de violences chimiques, ou peu... Le sol était ainsi pleinement investi par les vers de terre... une grande chance qu'il n'est pas toujours (jamais ?) possible d'évaluer lors de l'achat d'une maison (comme quoi les critères d'évaluation des biens immobiliers ne sont pas toujours les bons, suivant les points de vue).
Parmi la faune, nous comptons à présent :
de nombreux oiseaux (mésanges charbonnières, mésanges bleues, pinsons des arbres, moineaux, une sitelle torchepot, un ou deux troglodytes, quelques pies et pigeons). Nous avons d'ailleurs eu le bonheur d'héberger quatre couvées de mésanges charbonnières (dans les différents nichoirs) et deux couvées de moineaux (dans les murs en pierre de la maison)
des crapauds
des campanoles
peut-être un hérisson à en juger par les crottes identifiées à différents endroits du jardin
pléthore de lézards... mais aussi escargots, limaces
et de très nombreux insectes butineurs, bien entendu : abeilles, abeilles charpentières, grands bombyles, etc. et papillons variés
Côté végétal, nous déplorons la perte de notre Cercis canadensis Forest Pansy et notre Tilia henryana a nécessité une taille sévère à la sortie de l'hiver 2025 mais il reprend bonne mine.
Le poivrier du Sichuan, initialement en jauge à côté du Cercis, va donc finalement rester en place pour prendre le relai.
Le jardin est à présent déclaré "Jardin refuge de la LPO" (Ligue de Protection des Oiseaux).
Nous ne manquerons de vous tenir au courant de son évolution.
A présent, place aux images !
Le jardin expérimental en avril / mai 2025
Prendre de la hauteur pour contempler l'évolution du jardin entre septembre 2023 et mai 2025
Outre la croissance des massifs, cette succession de photos montre une belle évolution de l'espace engazonné : d'aspect dépouillé et irrégulier en septembre 2023, le gazon n'a cessé de reprendre de vigueur ! Notre secret ? Une tonte à la tondeuse hélicoïdale (manuelle, sans moteur), pas trop rase et sans panier de récupération. Les "déchets de tonte" ont auto-nourri le gazon. Nous n'avons rien ajouté, aucun intrant.
Détail technique sur la gestion des bordures entre les espaces engazonnés et les massifs plantés
Zoom sur un détail technique qui permet d'entretenir facilement les bordures de massifs : un bon modelage des lisières entre les espaces engazonnés et les massifs plantés, comme illustré sur la coupe ci-dessus, permet de conserver un dessin lisible et efficace des formes des massifs. Ces bordures peuvent être gérées à coût financier minime par une découpe au dresse-bordure une à deux fois par an ou à coût plus variable par la création de bordures pérennes (pavés, briques, pierres, acier galva, etc).
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