Parcours, philosophie
La conceptrice
Préhistorienne reconvertie dans le paysagisme, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Caroline Guette-Marsac dessine avec feutres et neurones des jardins personnalisés, sensibles et écologiquement engagés.
Après huit années de travail en bureau d’études pour des entreprises paysagistes, elle décide de créer en février 2020 sa propre structure, "Rouge Pivoine Paysagiste", afin de proposer des jardins en adéquation avec ses idéaux : des jardins généreusement plantés, mettant en œuvre des matériaux locaux (briques, pierres naturelles, bois issus des forêts européennes, gravillons, etc.)..., agrémentés de principes issus de la permaculture, et ainsi réaliser son rêve : "dessiner un monde plus beau !"
Elle défend également des valeurs humaines basées sur le collectif et l’entraide d'où son choix de faire héberger Rouge Pivoine Paysagiste dans une coopérative d'activités et d'emploi : l'Ouvre-Boîtes 44, basée à Nantes. Cette orientation s'affirme en 2022 en rejoignant le réseau Moneko (monnaie locale, au service de la transition économique, écologique et sociale en Loire-Atlantique).
"Rouge Pivoine Paysagiste", un nom qui dit tout
la pivoine parle des vieux jardins avec leurs fleurs abondantes, les pivoines sont éternelles et au-delà de tout phénomène de mode ;
le rouge parle de la couleur dans le jardin qui anime les saisons. Le rouge parle aussi de la passion : peut-on exercer un métier sans passion… ?
l'association "rouge pivoine" parle de sa sensibilité d’être humain, des émotions ;
"paysagiste" donne le cadre : il est question de "jardins dans le Paysage", donc dans un environnement dont il faut tenir compte.
Créer un jardin ? un acte militant !
Créer un jardin, c'est :
prendre le temps : prendre le temps de connaître les familles ou les amateurs qui vont adopter le jardin ; prendre le temps d’étudier le jardin et de penser son organisation ; prendre le temps de choisir les bonnes plantes ; prendre le temps de planter et de regarder pousser ; prendre le temps de respirer les fleurs nouvellement écloses ; prendre le temps d’enlacer un vieil arbre sauvegardé,…
apporter des idées "nouvelles" : pourquoi ne pas conserver une partie du terrain pour expérimenter la permaculture ?
réunir les conditions favorables pour la sauvegarde d’un écosystème (en variant les végétaux, en échelonnant floraisons et fructifications,… en plantant, tout simplement) ;
réfléchir à notre impact écologique et réfléchir à l’utilisation des matériaux disponibles dans le jardin même (des vieilles pierres, par exemple) ou dans un espace territorial réduit (briques du Maine-et-Loire et de Vendée, granit breton, épicea français, etc.).