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  • Photo du rédacteurCaroline Guette-Marsac

Le jardin naturel d’Igor et Tamara aux Prés de Gittonville, à Saclas (91)


Genèse du jardin


Le jardin des prés de Gittonville est avant tout une histoire de famille.


C'est dans les années cinquante que le grand-père d'Igor et Tamara Drigatsch achète, parcelles après parcelles, une grande propriété qui fera au final près d’un hectare et demi de superficie. Placé sur les rives de la Juine, le terrain englobe deux vieilles maisons. Le grand-père a également fait creuser un grand étang aux formes irrégulières pour séparer la prairie en pente douce du sous-bois bordant la Juine.


Quelques années après cette acquisition, naissent Igor et Tamara. Ils y passent leur enfance jusqu’à l’âge de dix ans, participant aux travaux d’entretien de ce grand parc. Cette tranche de vie sera déterminante puisque, quelques années plus tard, ils décident tous les deux de revenir y vivre…



Le parc-jardin


Le parc possède de nombreuses essences d’arbres "simples" : peupliers, tilleuls, saules, hêtres, frênes, ifs, épicéas, thuyas et buis presque centenaires. Les arbres, parfois vieillissants, sont parés de nombreux rosiers lianes et deviennent ainsi des charpentes pour porter des végétaux plus fougueux et plus florifères. La nature est reine, la main du jardinier est simplement là pour l'accompagner.


Les pieds d'arbres dans la prairie sont étoffés de massifs variés : hydrangeas, divers arbustes et fouillis de plantes vivaces. Pas de plantes de collection ici, ce n'est pas l'objet... mais des végétaux qui s'adaptent au terrain et qui sont redivisés à volonté pour investir astucieusement l'espace.


Les sous-bois sont colonisés par des couvre-sols vivaces variés tels les doronics du Caucase (formant un champs doré fin avril), les lierres, mais aussi des bulbes tels les cyclamens, les perce neiges, les jonquilles, les jacinthes sauvages, etc.

L' ensemble reste très naturel, la main du jardinier toujours discrète.


Les berges de l'étang sont plantées d'arbustes pour maintenir les sols, des allées entretenues invitent à la déambulation.


Ici, pas de produit phytosanitaire mais la biodiversité est favorisée : entretien raisonné, compostage sur place, engrais naturels uniquement, etc.


De même, pas de superflu au niveau des matériaux :

- bancs comme passerelles sont réalisés à partir des bois disponibles sur place ;

- les sols sont résumés à leur plus simple expression : allées vertes ou vaguement gravillonnées ;

- les soutènements des plantes sont fabriqués avec des treillis soudés.


La visite en images


Depuis la rue, en partie haute du terrain, on accède à la première habitation par un cheminement naturel en pente douce. Quelques mètres plus loin, le regard découvre le parc arboré. L'ensemble est simple et dès le premier regard, on comprend que libre champ est donné à la végétation. Pas beaucoup d'endroits cachés mais une kyrielle de points de vue aménagés : sur l'étang, sur les rives de la Juine, sur le grand hêtre pourpre ou les grands peupliers.


Les allées serpentent naturellement dans les sous-bois et on devine déjà de quels enchantements recèle ce jardin au printemps.

Lors de notre venue, mi-septembre, mois certes moins spectaculaire que d'autres, la lumière de fin d'été révèle toute la poésie et la douceur des lieux.


En quittant les sous-bois et en remontant vers le haut du terrain, notre regard découvre l'exubérance des massifs liés à la seconde habitation : débauche d'asters et de rudbéckias aux coloris opposés... d'une efficacité redoutable ! On s'y perdrait pendant des heures !

(photographies : C. Guette-Marsac / Rouge Pivoine Paysagiste)



Notre visite tardive dans la saison (mi-septembre) nous a privées des floraisons exubérantes des rosiers et nous invite déjà à revenir au printemps prochain !


Pour approfondir cet article


Voici quelques liens internet qui vous permettront de vous faire une image plus complète des nombreuses facettes de ce jardin et de ces hôtes. Il n'est pas rare qu'Igor et Tamara y poussent la chansonnette ! Et si vous souhaitez prendre davantage de temps, il est possible de séjourner dans l'une des maisons.




Pour visiter le jardin


Les Prés de Gittonville

Le jardin d’Igor et Tamara

Igor et Tamara Drigatsch

21 rue de Gittonville

91690 Saclas

Tel. : 01 69 58 25 03


Visite payante, sur rendez-vous


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