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Photo du rédacteurCaroline Guette-Marsac

Rénovation d'un jardin dans le vignoble nantais, à Maisdon-sur-Sèvre

Mme et M. G. habitent depuis une dizaine d'années dans leur maison, au milieu du vignoble nantais. Après la rénovation intérieure et des travaux d'extension sur leur habitation, ils envisagent aujourd'hui de "s'attaquer" au jardin.


L'extension en cours de construction va dessiner un nouvel espace extérieur et des vues que Mme et M. G. souhaitent valoriser. Par ailleurs, la maison se trouve en hauteur : la bande en dénivelé longeant une partie de la maison est inexploitée et investie par une haie de thuyas vieillissante et mourante. Comment réinventer raisonnablement cet espace ? L'accès à la porte d'entrée est également à repenser : l'allée existante est trop étroite, peu stable. Enfin, le jardin à l'arrière de la maison est en friche, les terres sont pauvres, la roche proche : comment l'investir intelligemment ?



Le terrain existant, en plan et en photos


Le projet de rénovation du jardin

Dans un souci de maîtrise des coûts financiers et environnementaux du projet, les structures de soutènement créées se limiteront à des espaces bien précis :


  • la restructuration de l'accès à la porte d'entrée,

  • la création du nouveau patio,

  • une partie sélectionnée de la butte, côté rue, en vue de la création d'un petit verger.



Les dalles gravillonnées de l'ancienne terrasse, stockées par Mme et M. G., trouveront leur nouvelle place le long de la maison en guise d'allée de desserte ainsi que dans le gazon, sous forme de pas japonais, pour donner accès aux composts.


Une terrasse bois sur pilotis, côté rue, permettra de redonner une fonction à une porte-fenêtre "les pieds dans le vide" et de relier un espace "déjeuner au soleil", côté entrée de la maison.


Pas de nécessité de terrasse supplémentaire côté arrière de la maison : c'est donc un espace laissé libre sur gazon qui accueillera au gré des envies une table à l'ombre lors des journées les plus chaudes de l'été.


Les espaces à planter (dont le potager) sont imaginés en surélévation pour palier à la proximité de la roche souterraine. Le choix des arbres et arbustes se porte évidemment sur des essences costaudes, aux systèmes racinaires adaptés à la difficulté du terrain.


Pour des questions de facilité logistique, le bûcher est repositionné à côté du garage (et non plus dans le jardin arrière).


Le nouveau patio est imaginé densément végétalisé afin d'atténuer l'étroitesse de l'espace. Les vues disgracieuses (espace de stockage des voisins, vue sur la rue) seront dissimulées par des panneaux en bois.


Enfin, seuls les arbres et arbustes condamnés (trop vieux, en mauvais état ou trop envahissants) seront supprimés. Quelques transplantations sont prévues... et de nombreux nouveaux végétaux sont sélectionnés pour venir embellir la composition.





Extraits de la palette végétale



Ce projet ne sera bien évidemment pas réalisé en une fois mais sera phasé dans le temps, permettant ainsi à Mme et M. G. d'échelonner leurs dépenses.


Mme et M. G. ne savaient "par quel bout" entamer leurs travaux extérieurs : ils ont à présent une ligne de conduite définie, un fil d'Ariane à suivre pour aboutir à un projet cohérent... et du baume au cœur pour donner les premiers "coups de pelle" (car il est toujours plus facile d'entamer des travaux quand on sait dans quelle direction aller...).


Rendez-vous dans quelques années pour découvrir la concrétisation de ce jardin revenu à la vie !



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